Nouvelle chanson en AE chorale
Ce gamin-là
Boulevard des airs
Je vois un enfant qui se traîne
Se traîne jusqu’à la cour
On dirait que sa mère l’emmène
L’emmène jusqu’aux vautours
On dirait qu’on joue une scène
Une scène qu’on connaît tous
Et c’est toujours, toujours les mêmes
Les mêmes acteurs autour
Et y’a le monsieur qui tape des mains
Et c’est pas le son qui le prend
Mais c’est toujours le même refrain
Quand monsieur tape l’école reprend
Et ce gosse là c’est moi
Je le vois comme un inconnu
Je ne sais pas, je ne sais plus
Et dis petit, te rappelles tu?
Vois-le, voilà
Ce gamin-là, c’est moi
Vois-le, voilà
Ce gamin s’en va
Vois-le, voilà
Ce gamin-là, c’est moi
Vois-le, voilà
Ce gamin-là s’en va
Est-ce que tu t’rappelles
Je vois un enfant qui découvre
Les yeux des filles et le docteur
Et je voudrais le mettre en garde,
Lui dire mes doutes et mes peurs
Mes peurs de grand, mes peurs d’adulte
Lui dire fais gaffe car finalement
Ta tête et ton cœur tout petit
Feront de moi ce que je suis
Et y’a la fille qui le rend fou
Et c’est pas rien, je le vois bien
L’enfant apprend l’amour et tout
Et tout devient beaucoup plus flou
Et ce gosse là c’est moi
Je le vois comme un inconnu
Je ne sais pas, je ne sais plus
Et dis petit, te rappelles tu?
Vois-le, voilà
Ce gamin-là, c’est moi
Vois-le, voilà
Ce gamin s’en va
Vois-le, voilà
Ce gamin-là, c’est moi
Vois-le, voilà
Ce gamin s’en va
Tu te rappelles
Est-ce que tu t’rappelles
Tu te rappelles
Je vois un enfant qui flâne
Qui flâne sagement
Est-il en train de penser à moi,
En train de s’imaginer grand
Et si soudain il se retourne
Et si soudain, là il me voit
Verra-t-il au fond de moi
Que je ne le reconnaît même pas
Et y’a tous ses copains autour
Les filles, les profs et les vautours
Il y a tout ce qui le construit
Et moi je n’en suis que le fruit
Et ce gosse là c’est moi
Je le vois comme un inconnu
Je ne sais pas, je ne sais plus
Et dis petit, te rappelles tu?
Tu te rappelles
Tu te rappelles
Nouvelle chanson en AE chorale !
La ballade nord-irlandaise
J’ai voulu planter un oranger
Là où la chanson n’en verra jamais
Là où les arbres n’ont jamais donné
Que des grenades dégoupillées
Jusqu’à Derry ma bien aimée
Sur mon bateau j’ai navigué
J’ai dit aux hommes qui se battaient
Je viens planter un oranger
Buvons un verre, allons pêcher
Pas une guerre ne pourra durer
Lorsque la bière et l’amitié
Et la musique nous ferons chanter
Tuez vos dieux à tout jamais
Sous aucune croix l’amour ne se plaît
Ce sont les hommes pas les curés
Qui font pousser les orangers
Je voulais planter un oranger
Là où la chanson n’en verra jamais
Il a fleuri et il a donné
Les fruits sucrés de la liberté
Derniers commentaires