Le troisième numéro de L’avis de la classe est disponible !
Voici le 3ème numéro de notre journal de classe.
Il est disponible en téléchargement ici: Journal 3
Bonne lecture;
M. Bocquet
Les droits des enfants
A l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, les ce1 ont travaillé sur un livre-cd « C’est le droit des enfants ! ». Ils ont entendu des histoires d’enfants dans le monde et ont créé des affiches sur le thème « tous les enfants ont le droit de … »
Voici la préparation, bientôt les photos des affiches terminées !
le 11 novembre : fête du souvenir
Ce Mardi 11 novembre 2014, nous avons défilé pour l’armistice. C’était le centenaire du début de la guerre.
Il y avait le directeur de l’école primaire, la directrice de l’école de maternelle, le maitre de CE2.
Nous avons commencé à défiler à coté de la mairie pour finir à la Place de L’espérance. Puis le maire a posé des fleurs devant le monument aux morts.
Floriane était tout devant le défilé, elle avait le drapeau de l’Angleterre.
Il y avait des musiciens de « la batterie fanfare municipale ».
Nous avons chanté la Marseillaise. Il n’y avait pas toute la classe, mais on était quand même beaucoup.
Les élèves ont lu le texte qu’ils avaient écrit pour le concours des anciens combattants.
voici les textes:
Journal de Léon Dubus
20 décembre 1916
Un peu de répit. Voilà ça fait deux jours. Au bout de 10 mois, Verdun ressemble à l’enfer. Tout est noir et a le goût de la terre. Mais j’ai survécu alors que beaucoup de mes compagnons sont morts. Je me rappelle de ce mois d’août 1914 où j’ai promis à ma mère et ma sœur qu’avant l’hiver je serai rentré et c’est déjà le troisième. Je ne souviens plus de mon dernier bon repas, de mon dernier bain. J’ai des poux et partage ma couche avec des rats. Je croyais que la pluie était dure mais depuis quelques jours, il neige et le froid me ronge les entrailles. Heureusement, ils ont remplacé mon vieux pantalon rouge par un bleu presque neuf et sans trous. Les journées sont un peu semblables: corvées, lectures, écritures mais j’ai peur de la prochaine nuit. C est à mon tour de guetter hors des tranchées. Je me suis porté volontaire car mon dernier camarade Marcel Mourra à une femme et des enfants. Pourquoi avoir survécu si longtemps pour mourir cette nuit! Moi, je suis seul, qui se souciera qu’à Verdun, j’y étais!
Journal d’Auguste Dubus , le 16 février 1916
Ah, mon cher journal si tu savais ce que je vis. Mais, tu le sais puisque je t’écris! Ici, je vis dans la boue et les rats. Mon uniforme est bleu horizon : pas très joli mais surtout que le casque ne protège pas du tout ! C ‘est peut-être la dernière fois que je t’écris. C’est bientôt l’heure de la soupe et de la viande. Je suis en 3 ème ligne. J’ai enlevé mes chaussures pour dormir cela faisait au moins 1 mois que je ne les avais pas enlevées !!! Ah, voilà la soupe. J’espère qu’elle sera meilleure qu’hier. Hier, un rat s’est permis d’aller dedans , enfin bref, JE DETESTE CETTE GUERRE !!! Alphonse Caudmont, mon meilleur ami est mort hier. C’est claire, la soupe était meilleure! Même chaude pour une fois !!! Voilà le courrier. Chouette! Un colis pour moi ! Alors… une écharpe , des gants, un cache- nez, du pain, des cartes, une lettre de ma sœurette Lucie et aussi de ma femme Geniève ! Elle a vendu nos récoltes pour 200 francs ! Ma fille Chloé va bien. Je suis le dernier à partir en permissions encore 4 mois et je pars!!! Je suis tellement pressé!!! Les obus ne sont plus rien comparés aux lances flammes et aux tanks. J’écrirai bientôt à Lucie , Chloé , Geniève , papa et maman. Ce que ma famille me manque ! J’espère que cette maudite guerre se termine bientôt ! C’est bientôt l’heure de monter à l’assaut au coup de sifflet, il faudra y aller . En espérant que je n’y laisserais pas ma peau !!!
16 septembre 1915
A ma mère
Je suis dans les tranchées depuis bien trop longtemps! Ici, les conditions de vie sont terribles: rats, puces, froid, manque de nourriture, la vie est si dure au front. Hier soir, j’ai pu échapper aux nombreux bombardements. Malheureusement, j’ai perdu mon fidèle compagnon. La colère et la tristesse me hantent chaque jour. Chaque jour est un défi, rester en vie. J’ai peur, peur de plus te revoir. Chaque jour, je prie pour que cette guerre finisse. La situation est invivable. Heureusement, tes lettres me donnent courage, espoir, motivation et force. J’espère revenir sain et sauf,
Ton fils Louis
Le 1er novembre 1916
Mes chers parents,
Je vous envoie quelques lignes de tranches où nous sommes depuis samedi. Les conditions de vie sont terribles, nous avons déjà des tués et des blessés. Dans les tranchées, nous avons de la boue jusqu’à la ceinture, il y a un bombardement continuel. Nous avons faim, soif et froid. Il y a des rats, les poux, les odeurs nauséabondes. Il y a une absence totale d’hygiène. Nous ne dormons pas, les cadavres se comptent par dizaines. Les obus fusent, c’est l’enfer! Nous avons peur. Malgré tout ces désagréments, il se crée un monde de camaraderie, de solidarité entre soldats qui trouvent le réconfort dans les chansons, les plaisanteries et les lettres que l’on écrit aux familles. Vous me manquez chers parents. Je pense très souvent à notre petit village si paisible où il faisait bon vivre.
Nous sommes allés à la salle des fêtes . Il y avait des chips, des boissons et on a reçu un ticket pour un paquet de bonbons.
Tout ceux qui sont venus ont reçu un 20/20 en éducation civique.
Je regrette de n’être pas venu au défilé. (Allan G)
C était super génial. (Lana Z)
Je n’ai pas pu aller au défilé du 11 novembre car ma maman n’avait personne pour garder mes frères et sœurs et on était invité au 8 ans de mon cousin. (Léa B)
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